M. Franck, quelles sont les grandes étapes du développement de la commutation?
Le passage de l’huile à l’air comprimé, et ensuite au SF6 comme isolant, et le développement du commutateur à piston de soufflage et à auto-extinction, comme les premiers disjoncteurs à vide dans les années 1960, sont des étapes importantes. L’élément de sectionnement, mais aussi les joints, l’entraînement et le système de protection sont devenus de plus en plus efficaces et compacts.
Quels sont aujourd’hui les principaux objectifs de la recherche?
La recherche d’une alternative au SF6 est un thème de travail des chercheurs. Leurs recherches s’orientent vers des gaz alternatifs et des disjoncteurs à vide. Les avantages de la technique CCHT pour l’intégration des énergies renouvelables ou pour le transport sans pertes sur de grandes distances ont renforcé l’intérêt de la recherche dans le domaine des réseaux CCHT.
Dans quelle mesure notre qualité de vie dépend-elle d’une commutation effi cace de l’électricité?
Notre vie s’appuie sur des systèmes énergétiques fiables. Il serait économiquement inefficace de réclamer des composants non défaillants. Nous devons donc contrôler les quelques défauts qui apparaissent. C’est là qu’entrent en jeu nos commutateurs performants. Ils protégent les réseaux de transport d'énergie électrique d'aujourd'hui et de demain.