Smart building - Décret Bacs, Décret tertiaire : pourquoi optimiser la gestion énergétique de vos bâtiments tertiaires ?
Avec les technologies du Smart Building, vous pouvez améliorer la gestion énergétique de votre bâtiment. Une démarche qui permet de réduire les coûts et d’optimiser la rentabilité des biens immobiliers, tout en s’inscrivant dans la politique RSE de l’entreprise.
1. Le « décret tertiaire » est entré en vigueur
L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, au cœur de la transition environnementale et énergétique, est encadrée par des réglementations fixant en particulier des objectifs ambitieux au secteur tertiaire :
- le « décret tertiaire » de 2019 impose une réduction de 40% de la consommation énergétique des bâtiments hébergeant à usage tertiaire à l’horizon 2030 (puis de 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050).
- le « décret BACS » de 2020 impose aux propriétaires de bâtiments tertiaires concernés de s’équiper d’un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments d’ici le 1er janvier 2025.
Les propriétaires et, le cas échéant, les locataires de bâtiments hébergeant des activités tertiaires, marchandes ou non marchandes sur une surface de plancher supérieure ou égale à 1 000 m² sont concernés par le décret tertiaire.1
2. Le coût de l’énergie est en hausse constante
Réduire vos consommations d’énergie est un enjeu réglementaire, mais il va se traduire tout naturellement par une baisse des dépenses : l’enjeu est donc aussi financier ! La baisse des factures peut être substantielle, et impacter la rentabilité de l’entreprise.
Au total, les prix de l’électricité ont été multipliés par 3,3 entre janvier et début décembre 2021.2
3. Disposer de données précises sur vos consommations énergétiques vous aide à les maitriser
Pour optimiser les consommations énergétiques, il faut d’abord les connaitre avec précision. Avec le Smart Building, vous pouvez connaitre en temps réel vos consommations et leurs sources, ou encore être alerté en cas de pic de consommation anormal… La collecte des données permet également de connaitre les causes d’une variation de la consommation (comme un dysfonctionnement technique par exemple), ou encore de réaliser des simulations pour guider les travaux d’optimisation énergétique.
4. La data ouvre la porte à la maintenance prédictive
Les données collectées par différents capteurs, qui analysent le fonctionnement des équipements, permettent également de détecter les premiers signes d’usure, voire les indices d’un probable dysfonctionnement à venir. Il est ainsi possible d’opter pour une maintenance prédictive, qui évite à la fois les interventions systématiques parfois inutiles, et les réelles pannes plus coûteuses et entrainant une indisponibilité des équipements.
Les technologies prédictives permettent de réduire les coûts de 10 à 40%, selon une étude McKinsey.3
5. Les coûts d’exploitation représentent 75% des coûts sur la durée de vie totale d’un bâtiment… loin derrière sa construction4
La baisse des coûts d’énergie et la maintenance optimisée permettent de réduire de façon significative les coûts liés au fonctionnement des équipements. Mais le Smart Building permet également d’optimiser autres dépenses (par exemple les interventions du personnel d’entretien), pour réduire les coûts d’exploitation.
Services généraux, maintenance, propreté, accueil, sécurité… L’optimisation intelligente de ces postes permettrait de réduire les coûts de 20 à 30%.5
6. Avec les nouveaux usages, le smart building participe au confort des occupants
Le bâtiment connecté et une démarche de « Smart Building » offrent aux occupants du bâtiment de nombreux services intelligents, pour plus de confort et de sécurité : éclairage intelligent, contrôle d’accès, chauffage, circulation de l’air… Sans oublier des services innovants (communication, conciergerie, etc.) qui améliorent le quotidien !
7. La bonne énergie, au bon endroit : un mix énergétique optimisé permet de faire des économies
Dans une logique de Smart Building, des données « multifluides » sont collectées (électricité, gaz, chaleur, eau…) et offrent au gestionnaire une vision globale de la performance énergétique… mais aussi des synergies potentielles à exploiter ! A la clé, des économies et une réduction de l’impact environnemental du bâtiment.
8. L’exploitation des énergies renouvelables et l’autoconsommation sont une réalité pour de nombreuses entreprises
Cette vision globale, non cloisonnées, des usages énergétiques offerts par les technologies du Smart Building favorise l’intégration efficace des énergies renouvelables, grâce à un pilotage intelligent. Par exemple, l’énergie produite par des panneaux solaires prendra le relai des énergies conventionnelles dès qu’elle sera suffisante, ou sera stockée si elle n’est pas utilisée en temps réel…
Depuis 2015 – date d’inauguration du premier immeuble tertiaire BEPOS (bâtiment à énergie positive) en France.6
9. La politique RSE est un levier de performance
Bien sûr, réduire ses consommations et tirer parti des énergies renouvelables, c’est finalement aussi réduire l’impact environnemental de son bâtiment. Un engagement qui s’inscrit dans la stratégie RSE de l’entreprise, et peut être valorisé auprès des collaborateurs, des clients et des partenaires ! Selon une étude de France Stratégie, l’écart de performance économique apporté par un véritable engagement RSE est de 13%. Le gain est de 5% sur l’aspect « relation client » et de 20% dans le domaine des ressources humaines.7
10. Les usagers veulent un bâtiment connecté et intelligent
Déployer des solutions de Smart Building – dans le neuf ou l’existant, ou encore à l’occasion d’une rénovation ou d’un changement d’usage – est enfin un levier de valorisation du patrimoine immobilier. Elles le rendent plus attractif, plus rentable, plus simple à maintenir et à faire évoluer. Elles permettent également de mieux connaitre et planifier les investissements nécessaires, simplifiant également les ventes.
26% des usagers souhaitent que leurs bureaux disposent d’une technologie « dernier cri », 30% souhaitent disposer de services numériques favorisant la culture d’entreprise, 63% déclarent important de travailler dans un bureau s’inscrivant dans une démarche de développement durable…8